A cette époque, le choix du lieu fut l’objet de grandes discussions.
Il fallait être en contrebas de la rivière, à l’extérieur de la bourgade, sur un emplacement stable, un rocher qui accepterait la masse importante de la construction et les vibrations des meules en pierre. Une réserve d’eau devait subvenir aux variations du débit de la rivière et après avoir fait tourner la roue il fallait, comme il se doit, rendre l’eau à la rivière. De plus, un chemin devait permettre d’acheminer facilement les sacs de blé et les sacs de farine.
Le Moulin d’alors était composé d’un corps principal à un étage avec un toit à deux pans. Le meunier habitait à l’étage, au-dessus de la salle des machines où se trouvaient les rouages à lanterne. Autrefois, le meunier occupait une place importante dans les sociétés rurales, bien qu’on le disait voleur. En effet, le meunier était payé en nature et il avait parfois tendance à prélever plus que sa part …
Le travail du meunier était dur physiquement dans la journée, et la nuit venue, son sommeil devait être léger pour écouter le mouvement de sa roue, illustré par la chanson « Meunier, tu dors, ton moulin va trop vite, Meunier, tu dors, ton moulin va trop fort… »
Pendant plusieurs siècles, le Moulin d'Ajonc a produit la farine panifiable utilisée pour la fabrication du pain à partir du blé tendre, appelé froment. Il s'arrêta définitivement en 1910. La production des moulins hydrauliques n'était plus rentable en comparaison avec les autres formes de production d'énergie, tout d'abord la machine à vapeur, puis le moteur électrique.
Après son âge d'or, le Moulin d'Ajonc connut une période difficile, ses mécanismes furent démontés, il fut transformé en maison d'habitation. Les jambons en train de sécher dans la cheminée prirent feu, celui-ci ne put être maîtrisé et le Moulin s'embrasa. Aujourd'hui, des traces de cet incendie sont encore visibles sur une poutre épargnée et témoignent de la violence de l'incendie.
Vint ensuite une période d'oubli pendant laquelle un gamin de Banneville sur Ajon, qui venait jouer dans les ruines, se jura de reconstruire le Moulin et de redonner à ce lieu sa notoriété passée.
C'est à 52 ans, le 30 août 1972, qu'il put enfin réaliser son rêve d'enfant en devenant propriétaire du Moulin. Dynamique chef d'entreprise du bâtiment, il réalisa une restauration dans les règles de l'art. Avec savoir-faire et passion, en respectant les techniques traditionnelles, il redonna vie au Moulin. Il remit en route le système hydraulique, créer un plan d'eau, aménagea un étang, agrandit le domaine par l'acquisition du labour d'Ajonc, appelé "le Berceau" à cause de la forme de la vallée du ruisseau d'Aubray.
Entrepreneur infatigable, il réalisa les pistes qui sillonnent la propriété et planta de nombreux arbres fruitiers. Les années passèrent et l'âge étant venu, il décida de transmettre son oeuvre pour qu'elle continue.
C'est le 29 juin 2001 que deux autres passionnés, Claudine Levée et Pierre Dewasne tombèrent amoureux du lieu. Leurs enfants devenus grands, ils recherchaient un endroit authentique, avec du charme, une âme et de l'espace. Coup de foudre.
La transmission du savoir de l'ancien propriétaire se fit sereinement au fil du temps : régler les écluses, veiller à la vitesse de la roue, ramasser les pommes, nettoyer les tonneaux, surveiller la transformation du jus de pomme en cidre, entretenir le domaine, couper, tailler, débroussailler, tronçonner..et recommencer.
Claudine et Pierre entreprirent l'agrandissement du Moulin, pour y introduire le confort : chauffage central, une salle de bain par chambre tout en gardant l'aspect traditionnel en pierre, ardoise et chêne massif. L'entrée principale sur la propriété fut déplacée pour des raisons pratiques toujours en gardant l'authenticité du lieu.
Avec courage et patience, ils ont créé les chambres d'hôtes, labellisés Gites de France 4 épis Charmes le 15 juillet 2012, à l'image de leur passion : chambres luxueuses et raffinées, salle de bain orientées sur la détente et le bien-être.
L'ancienne salle des machines, ou trône une table massive de 6 mètres de long avec une cheminée imposante datant de 1717 et un espace accueillant, est devenue l'endroit idéal pour la table d'hôtes servie avec plaisir, chaleur et convivialité par Claudine et Pierre.
La renommée du Moulin d'Ajonc se propage, les hôtes y viennent pour une escapade en amoureux, pour fêter un anniversaire, pour une nuit de noces, ou simplement pour le charme du lieu, toujours pour y passer, loin du tumulte quotidien, un séjour d'exception.
A cette époque, le choix du lieu fut l’objet de grandes discussions.
Il fallait être en contrebas de la rivière, à l’extérieur de la bourgade, sur un emplacement stable, un rocher qui accepterait la masse importante de la construction et les vibrations des meules en pierre. Une réserve d’eau devait subvenir aux variations du débit de la rivière et après avoir fait tourner la roue il fallait, comme il se doit, rendre l’eau à la rivière. De plus, un chemin devait permettre d’acheminer facilement les sacs de blé et les sacs de farine.
Le Moulin d’alors était composé d’un corps principal à un étage avec un toit à deux pans. Le meunier habitait à l’étage, au-dessus de la salle des machines où se trouvaient les rouages à lanterne. Autrefois, le meunier occupait une place importante dans les sociétés rurales, bien qu’on le disait voleur. En effet, le meunier était payé en nature et il avait parfois tendance à prélever plus que sa part …
Le travail du meunier était dur physiquement dans la journée, et la nuit venue, son sommeil devait être léger pour écouter le mouvement de sa roue, illustré par la chanson « Meunier, tu dors, ton moulin va trop vite, Meunier, tu dors, ton moulin va trop fort… »
Pendant plusieurs siècles, le Moulin d'Ajonc a produit la farine panifiable utilisée pour la fabrication du pain à partir du blé tendre, appelé froment. Il s'arrêta définitivement en 1910. La production des moulins hydrauliques n'était plus rentable en comparaison avec les autres formes de production d'énergie, tout d'abord la machine à vapeur, puis le moteur électrique.
Après son âge d'or, le Moulin d'Ajonc connut une période difficile, ses mécanismes furent démontés, il fut transformé en maison d'habitation. Les jambons en train de sécher dans la cheminée prirent feu, celui-ci ne put être maîtrisé et le Moulin s'embrasa. Aujourd'hui, des traces de cet incendie sont encore visibles sur une poutre épargnée et témoignent de la violence de l'incendie.
Vint ensuite une période d'oubli pendant laquelle un gamin de Banneville sur Ajon, qui venait jouer dans les ruines, se jura de reconstruire le Moulin et de redonner à ce lieu sa notoriété passée.
C'est à 52 ans, le 30 août 1972, qu'il put enfin réaliser son rêve d'enfant en devenant propriétaire du Moulin. Dynamique chef d'entreprise du bâtiment, il réalisa une restauration dans les règles de l'art. Avec savoir-faire et passion, en respectant les techniques traditionnelles, il redonna vie au Moulin. Il remit en route le système hydraulique, créer un plan d'eau, aménagea un étang, agrandit le domaine par l'acquisition du labour d'Ajonc, appelé "le Berceau" à cause de la forme de la vallée du ruisseau d'Aubray.
Entrepreneur infatigable, il réalisa les pistes qui sillonnent la propriété et planta de nombreux arbres fruitiers. Les années passèrent et l'âge étant venu, il décida de transmettre son oeuvre pour qu'elle continue.
C'est le 29 juin 2001 que deux autres passionnés, Claudine Levée et Pierre Dewasne tombèrent amoureux du lieu. Leurs enfants devenus grands, ils recherchaient un endroit authentique, avec du charme, une âme et de l'espace. Coup de foudre.
La transmission du savoir de l'ancien propriétaire se fit sereinement au fil du temps : régler les écluses, veiller à la vitesse de la roue, ramasser les pommes, nettoyer les tonneaux, surveiller la transformation du jus de pomme en cidre, entretenir le domaine, couper, tailler, débroussailler, tronçonner..et recommencer.
Claudine et Pierre entreprirent l'agrandissement du Moulin, pour y introduire le confort : chauffage central, une salle de bain par chambre tout en gardant l'aspect traditionnel en pierre, ardoise et chêne massif. L'entrée principale sur la propriété fut déplacée pour des raisons pratiques toujours en gardant l'authenticité du lieu.
Avec courage et patience, ils ont créé les chambres d'hôtes, labellisés Gites de France 4 épis Charmes le 15 juillet 2012, à l'image de leur passion : chambres luxueuses et raffinées, salle de bain orientées sur la détente et le bien-être.
L'ancienne salle des machines, ou trône une table massive de 6 mètres de long avec une cheminée imposante datant de 1717 et un espace accueillant, est devenue l'endroit idéal pour la table d'hôtes servie avec plaisir, chaleur et convivialité par Claudine et Pierre.
La renommée du Moulin d'Ajonc se propage, les hôtes y viennent pour une escapade en amoureux, pour fêter un anniversaire, pour une nuit de noces, ou simplement pour le charme du lieu, toujours pour y passer, loin du tumulte quotidien, un séjour d'exception.